Les BD, c'est comme les romans ou les films: il y a celles qu'on attend avec impatience, celles qu'on lira si "vraiment" on tombe dessus, celles qu'on évite comme la peste... et celles qui se jettent sur vous et écartent leurs pages que vous les dévoriez en bavant.
Et non, je ne vous parle pas du Déclic de Manara ou Fraise et Chocolat de Aurélia Aurita, mais de Ken Games, une découverte de Munuera (l'ancien dessinateur de Spirou) qui nous présente deux auteurs espagnols talentueux.
Dans ce premier tome d'une trilogie, dont les titres reprennent le célèbre jeu "pierre, feuille ciseaux", Jose Robledo signe un scénario à suspens très habile basé sur le mensonge dans lequel vivent trois amis: un boxeur mathématicien de génie, un gambler doué et une institutrice qui cache une toute autre activité derrière son joli minois. Robledo met en place des personnages attachants qui vivent des hauts et des bas et traînent avec eux leurs mensonges dont on ne sait encore vers quoi ils les mèneront. Au dessin, le style semi-réaliste fonctionne très bien, bien qu'on pourrait être un peu rebuté par le visage de Pierre, et donc par la couverture de l'album. Mais, n'ayez crainte, on s'y fait vite et rien ne pourra vous empêcher de savourer un des albums-surprise de l'année. L'espagne nous avait apporté Blacksaad, il faudra aussi compter avec Ken Games.
Et non, je ne vous parle pas du Déclic de Manara ou Fraise et Chocolat de Aurélia Aurita, mais de Ken Games, une découverte de Munuera (l'ancien dessinateur de Spirou) qui nous présente deux auteurs espagnols talentueux.
Dans ce premier tome d'une trilogie, dont les titres reprennent le célèbre jeu "pierre, feuille ciseaux", Jose Robledo signe un scénario à suspens très habile basé sur le mensonge dans lequel vivent trois amis: un boxeur mathématicien de génie, un gambler doué et une institutrice qui cache une toute autre activité derrière son joli minois. Robledo met en place des personnages attachants qui vivent des hauts et des bas et traînent avec eux leurs mensonges dont on ne sait encore vers quoi ils les mèneront. Au dessin, le style semi-réaliste fonctionne très bien, bien qu'on pourrait être un peu rebuté par le visage de Pierre, et donc par la couverture de l'album. Mais, n'ayez crainte, on s'y fait vite et rien ne pourra vous empêcher de savourer un des albums-surprise de l'année. L'espagne nous avait apporté Blacksaad, il faudra aussi compter avec Ken Games.