Et si l'Histoire avait pris un cap différent de celui que nous connaissons? C'est sur ce postulat que Delcourt nous propose Jour J, une nouvelle série de one-shots, qui compte nous faire découvrir les conséquences d'un jour fatidique, un jour J, sous un autre oeil tout en se basant sur des faits historiques et des hypothèses réalistes.
Duval et Pécau, des habitués de la maison Delcourt, scénaristes solo de Carmen Mc Callum ou du Grand Jeu, s'associent à Buchet, le dessinateur de Sillage, pour ce premier tome qui change la donne de la conquête de la Lune: 21 Juillet 1969, un accident réduit à néant la mission Apollo 11, laissant le champs libre aux Russes qui posent les premiers le pied sur la Lune. Nixon enrage et ordonne à la NASA de créer une station lunaire.
10 ans plus tard, la tension entre les deux pays est plus que présente, mais c'est la Lune qui deviendra le tragique théâtre d'une Guerre Froide.
Ce premier Jour J est véritablement réussi. Sans être d'une originalité époustouflante, il prend le parti de mettre en scène un thriller à l'échelle humaine, parmi ces hommes et femmes, russes ou américains, qui doivent se surveiller et s'entraider dans le vide spatial. Alors que sur Terre, on met en avant des enjeux politiques, sur la Lune, on parle de relations humaines. Buchet quitte le space-opéra de Sillage pour une science-fiction bien plus réelle sans perdre le dynamisme de son trait. On prendra plaisir à reconnaître Nixon, Carter ou Brejnev et à faire le parallèle avec les évènements historiques qui ont suivis. Un bon début pour une série qui nous proposera dans le futur des réflexions sur "Et si les allemands avait gagné la première guerre mondiale" ou "Et si l'attentat de Dallas avait eu lieu en 1973 au lien de 1963". Des spéculations à lire prochainement.
Duval et Pécau, des habitués de la maison Delcourt, scénaristes solo de Carmen Mc Callum ou du Grand Jeu, s'associent à Buchet, le dessinateur de Sillage, pour ce premier tome qui change la donne de la conquête de la Lune: 21 Juillet 1969, un accident réduit à néant la mission Apollo 11, laissant le champs libre aux Russes qui posent les premiers le pied sur la Lune. Nixon enrage et ordonne à la NASA de créer une station lunaire.
10 ans plus tard, la tension entre les deux pays est plus que présente, mais c'est la Lune qui deviendra le tragique théâtre d'une Guerre Froide.
Ce premier Jour J est véritablement réussi. Sans être d'une originalité époustouflante, il prend le parti de mettre en scène un thriller à l'échelle humaine, parmi ces hommes et femmes, russes ou américains, qui doivent se surveiller et s'entraider dans le vide spatial. Alors que sur Terre, on met en avant des enjeux politiques, sur la Lune, on parle de relations humaines. Buchet quitte le space-opéra de Sillage pour une science-fiction bien plus réelle sans perdre le dynamisme de son trait. On prendra plaisir à reconnaître Nixon, Carter ou Brejnev et à faire le parallèle avec les évènements historiques qui ont suivis. Un bon début pour une série qui nous proposera dans le futur des réflexions sur "Et si les allemands avait gagné la première guerre mondiale" ou "Et si l'attentat de Dallas avait eu lieu en 1973 au lien de 1963". Des spéculations à lire prochainement.