L'excellent dessinateur Berthet, auteur de Pin-Up, continue sur sa lancée rétro dans laquelle il excelle. Avec le scénariste Fred Duval, il nous dévoile nos années 50-60 sous un autre jour: 1943, l'ovni de Roswell est dévoilé au public, sa technologie analysée, modifiée, utilisée pour offrir, 20 ans plus tard, une société où les autos volent, les avions ressemblent à des fusées, Isaac Azimov flirte avec Marilyn Monroe, Staline est maintenu en vie. Nico, jolie jeune femme comme Berthet sait les dessiner, va devoir mener de front sa vie d'espionne et la recherche de sa mère dans un monde où les nouvelles technologies ont intégrées un monde pourtant toujours tenaillé par la guerre froide. Tombée dans un guêpier, poursuivie par les russes et les américains, Nico promène sa plastique irréprochable de Manhattan à Paris.
Les deux auteurs réinventent donc notre monde avec un plaisir évident: architecture, voitures, trains et avions, on semble vivre dans le futur idéalisé des grands auteurs de l'âge d'or de la SF. Duval y rajoute des hypothétiques variations de société et de culture (les Beatles et Kraftwerk?). Un joli contexte uchronique qui subit toutefois les contrecoups d'une intrigue complexe qui s'éparpille au gré de situations et de personnages secondaires (la chef de Nico est sa belle-mère?). De plus, l'héroïne semble être une copie de Poison Ivy, le spin-off de Pin-Up. Toujours belle, on aurait aimé un personnage quelque peu différent. Pour certains, ça peut gâcher la lecture; pour les fans du dessinateur, le plaisir sera complet tant son trait est incroyablement souple et précis. Un premier tome qui donne le goût de lire la suite et d'y voir plus clair dans la vie trépidante de cette James Bond au féminin.
Les deux auteurs réinventent donc notre monde avec un plaisir évident: architecture, voitures, trains et avions, on semble vivre dans le futur idéalisé des grands auteurs de l'âge d'or de la SF. Duval y rajoute des hypothétiques variations de société et de culture (les Beatles et Kraftwerk?). Un joli contexte uchronique qui subit toutefois les contrecoups d'une intrigue complexe qui s'éparpille au gré de situations et de personnages secondaires (la chef de Nico est sa belle-mère?). De plus, l'héroïne semble être une copie de Poison Ivy, le spin-off de Pin-Up. Toujours belle, on aurait aimé un personnage quelque peu différent. Pour certains, ça peut gâcher la lecture; pour les fans du dessinateur, le plaisir sera complet tant son trait est incroyablement souple et précis. Un premier tome qui donne le goût de lire la suite et d'y voir plus clair dans la vie trépidante de cette James Bond au féminin.