Pour moi, il y a actuellement deux monstres de la BD qui n'ont rien à envier aux monuments de la BD franco-belge tels que Franquin, Hergé ou Uderzo: Loisel avec La Quête de l'Oiseau du Temps ou encore Peter Pan et Hermann avec Comanche, Bernard Prince ou Jeremiah.
Oui, Hermann est un personnage doué autant qu'il peut être bourru. Après avoir côtoyé le scénariste Greg, qui lui a donné sa chance avec Comanche et Bernard Prince, Hermann est parti sur la route du succès en tant qu'auteur complet avec sa série fétiche dont le 29ème album vient de sortir.
Jeremiah et Kurdy continuent leur virée dans un western apocalyptique où une société essaie tant bien que mal de se reconstruire. En fait, les deux amis se retrouvent souvent sur les territoires de petits despotes profitant de la misère des autres. Le sens de la justice, assez frappant, il faut le reconnaître, de Jeremiah doublé du j'en-foutisme faussement assumé de Kurdy, les entraînent toujours dans des situations dangereuses. Cette fois-ci, un jeune fils d'entrepreneur décide de lancer une vendetta sur Jeremiah, lequel retrouve son ex, Léna, mariée et mère d'un gamin turbulent, et se pose plein de questions sur sa vie d'errance. Heureusement, Kurdy n'est pas du genre à laisser son copain dans les emmerdes.
Comme d'habitude, Hermann plante le décor, sale et corrompu, des personnages fachos ou tout simplement salauds. Un dessin toujours maîtrisé (bien que certains personnages aient des proportions bizarres dans certaines cases) et aux aquarelles du plus bel effet. On aime, on déguste et on comprend que Hermann soit un vrai cinématographe de la BD. Chaque album de Jeremiah pourrait être un film. Dommage que les ricains ne s'en soit pas plus inspirés pour l'adaptation en série TV de 2002.
Oui, Hermann est un personnage doué autant qu'il peut être bourru. Après avoir côtoyé le scénariste Greg, qui lui a donné sa chance avec Comanche et Bernard Prince, Hermann est parti sur la route du succès en tant qu'auteur complet avec sa série fétiche dont le 29ème album vient de sortir.
Jeremiah et Kurdy continuent leur virée dans un western apocalyptique où une société essaie tant bien que mal de se reconstruire. En fait, les deux amis se retrouvent souvent sur les territoires de petits despotes profitant de la misère des autres. Le sens de la justice, assez frappant, il faut le reconnaître, de Jeremiah doublé du j'en-foutisme faussement assumé de Kurdy, les entraînent toujours dans des situations dangereuses. Cette fois-ci, un jeune fils d'entrepreneur décide de lancer une vendetta sur Jeremiah, lequel retrouve son ex, Léna, mariée et mère d'un gamin turbulent, et se pose plein de questions sur sa vie d'errance. Heureusement, Kurdy n'est pas du genre à laisser son copain dans les emmerdes.
Comme d'habitude, Hermann plante le décor, sale et corrompu, des personnages fachos ou tout simplement salauds. Un dessin toujours maîtrisé (bien que certains personnages aient des proportions bizarres dans certaines cases) et aux aquarelles du plus bel effet. On aime, on déguste et on comprend que Hermann soit un vrai cinématographe de la BD. Chaque album de Jeremiah pourrait être un film. Dommage que les ricains ne s'en soit pas plus inspirés pour l'adaptation en série TV de 2002.