L'évasion d'Olrik du pénitencier de Jacksonville entraîne Blake sur sa soi-disante trace en Amérique, tandis que Mortimer se lance dans l'archéologie sur la piste de Judas et de ses deniers maudits. Une enquête troublante, pleine de mystères et de traquenards.
Malgré la disparition du créateur E.P Jacobs, on ne peut pas dire que ses personnages, Blake et Mortimer, se portent mal. Souvent dans le top des ventes d'albums, cette nouvelle histoire fait beaucoup parler d'elle. Pourquoi? Il y a probablement du Van Hamme là-dessous, qui signe un scénario rappelant les grands moments de la série comme Le Mystère de la Grande Pyramide. Mais il y a aussi la perte d'un artiste qui avait su, par son talent, se qualifier comme le vrai successeur de Jacobs, devant Ted Benoît et Juillard: René Sterne.
Dessinateur de Adler, série parue dans le journal Tintin, qui plaisait aux fans mais n'a jamais remporté un grand succès, René Sterne était un des derniers grands de la ligne claire. Remplaçant Ted Benoît, plus très chaud à passer 5 ans de sa vie sur un album comme avec L'Étrange Rendez-Vous, il voit ainsi sa chance revenir avec La Malédiction des Trente Deniers. Il faut dire qu'il avait déjà été postulant, en 98, pour faire partie de la seconde équipe d'auteurs de la série, mais Dargaud avait choisi Juillard.
Malheureusement, Sterne décède en 2006, laissant l'album inachevé. Sa femme, Chantal De Spiegeleer finira l'album en essayant, avec plus ou moins de bonheur, de garder le style de son mari. Ce sera toutefois un autre dessinateur, Aubin Frechon, qui fera le second tome.
On pourra dire que cet album a eu une naissance des plus difficiles, méritant son titre de malédiction. Mais tout cet acharnemant nous donne une belle réussite, probablement le meilleur album de nos deux compères depuis Jacobs.
Dessinateur de Adler, série parue dans le journal Tintin, qui plaisait aux fans mais n'a jamais remporté un grand succès, René Sterne était un des derniers grands de la ligne claire. Remplaçant Ted Benoît, plus très chaud à passer 5 ans de sa vie sur un album comme avec L'Étrange Rendez-Vous, il voit ainsi sa chance revenir avec La Malédiction des Trente Deniers. Il faut dire qu'il avait déjà été postulant, en 98, pour faire partie de la seconde équipe d'auteurs de la série, mais Dargaud avait choisi Juillard.
Malheureusement, Sterne décède en 2006, laissant l'album inachevé. Sa femme, Chantal De Spiegeleer finira l'album en essayant, avec plus ou moins de bonheur, de garder le style de son mari. Ce sera toutefois un autre dessinateur, Aubin Frechon, qui fera le second tome.
On pourra dire que cet album a eu une naissance des plus difficiles, méritant son titre de malédiction. Mais tout cet acharnemant nous donne une belle réussite, probablement le meilleur album de nos deux compères depuis Jacobs.